Fin de l’île du nord et beaucoup se demandent ce qu’il en est de notre anglais…

Disons que nous sommes dans un monde parallèle, situé quelque part entre la langue de Molière et la langue de Shakespeare (plus proche de la frontière française néanmoins). 
Nous recherchons parfois nos mots en français, les remplaçant alors par des expressions anglaises (exemple : « la route est trop occupée » car « too busy » in english) tandis que nous manquons scrupuleusement de vocabulaire en anglais, faisant alors usage de mots français anglicisés (exemple : the port = the harbour).

Cet inconfort linguistique nous met parfois dans de drôles de situations. 

  • Anecdote 1 : Bob, un kiwi rencontré sur notre chemin, tend la main à Ju en se présentant… Juju se retourne alors pour rechercher l’éventuel objet désigné par cette même main ! (situation hilarante qui nous vaudra un fourire sur nos vélos à ne plus pouvoir avancer). 
Nous avons d’ailleurs essayé de le contacter plus tard par téléphone, tentative qui s’est conclue par un échec cuisant : fourire enregistré sur répondeur.

  • Anecdote 2 : Mayion est seule dans la cuisine d’un camping. Une fille entre et lui demande si ça la dérange qu’elle mette de la musique… Mayion, ayant compris les mots « can », « play » et « music », fait un raccourci et lui répond « yes » ! Résultats : la fille en question ne lancera la musqiue une fois que Marion aura quittée la pièce.

  • Anecdote 3 : la vidéo parle d’elle-même…

Bref, après deux mois passés en Nouvelle-Zélande, nous ne sommes toujours pas bilingues !



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